On ne peut pas vraiment dire que Samsung apprend de ses erreurs ou gagne en expérience : à chaque génération de smartphones Galaxy S, le constructeur sud-coréen s'échine à décliner ses appareils en deux versions.

Deux versions en apparence identiques, mais qui cachent des changements radicaux en interne puisque le Galaxy S24 européen est équipé de la puce maison de la marque Exynos 2400 tandis que la version américaine se dote d'un SoC Snapdragon 8 Gen 3.

Exynos 2400 VS Snapdragon 8 Gen 3 : un match courru d'avance

Et une fois de plus, les performances entre les deux appareils sont bien différentes, avec cette fois un net avantage pour la version Snapdragon.

C'est la chaine YouTube Techmo qui a réussi à mettre la main sur les deux appareils pour les comparer. Les deux Galaxy S24 ont passé plusieurs tests et les benchmarks sont unanimes : le Snapdragon 8 Gen 3 écrase l'Exynos 2400.

Une situation à laquelle on s'attendait, car Samsung n'a que très rarement réussi à s'approcher des performances des puces Snapdragon ces dernières années... Ce qui est étonnant par contre, c'est que les différences ne se constatent pas que dans les performances brutes, mais aussi sur plusieurs points de l'appareil.

Des différences qui ne se limitent pas aux seules performances

Ainsi, suite à un test sur la durée, il apparait que le Galaxy S24 sous Snapdragon conserve 16% de batterie là où la version Exynos est complètement vidée. Idem au niveau du dégagement thermique : en session de jeu, la version Exynos affiche 51°C contre 42°C pour le Snapdragon...

Samsung Exynos

Par ailleurs, on sait déjà que le S24 sous Exynos rencontre quelques bugs au niveau de l'application photo. Chose qui ne concerne pas la version Snapdragon...

En bref, la version sous Snapdragon parait meilleure sur un large ensemble de fonctionnalités du smartphone, et ça, ce n'était jamais vraiment arrivé... Jusqu'ici, Samsung réussissait à limiter les écarts techniques aux seules performances brutes avec sa plateforme Exynos. De quoi remettre une nouvelle fois en question l'intérêt pour Samsung de maintenir ses propres puces dans ses appareils qui se revendiquent haut de gamme.