
Dans les faits, on est toutefois encore bien loin du compte à quelques rares exceptions près, à l'instar du métamoteur Ixquick distingué par la Commission européenne pour sa suppression dans les 48 heures des adresses IP recueillies, et dans les 14 jours pour les données non personnelles. Le trio de tête de la recherche Web en Europe n'en est pas encore au niveau de Ixquick avec 18 mois pour Microsoft et Live Search, 13 mois pou Yahoo! et 9 mois en préparation pour Google. Pour Microsoft, la durée de 6 mois est cependant envisageable.
C'est ce qu'a confié à l'AFP John Vassallo, conseil de Microsoft pour les affaires européennes. Seul problème, ce raccourcissement est conditionné par le même effort du côté de la concurrence : " Nous pourrions aller jusque six mois, mais quand les autres le feront aussi et s'ils rendent anonymes " ces données après ce délai. Autant dire que la bonne volonté de Microsoft a ses limites, sans compter que Microsoft est loin de détenir en Europe la part de marché la plus importante sur la recherche Web (l'AFP cite le chiffre de 2 %).
Puisque Google ne le fait pas...

Dans un communiqué, la CNIL avait reproché à Google " d'estimer que la loi européenne sur la protection des données ne lui est pas applicable alors qu'il dispose de serveurs et d'établissements en Europe ", ou encore d'assimiler les adresses IP à des données confidentielles mais non personnelles.