Si cette gratuité et ce vaste choix du X font sans doute le bonheur de l’adolescent curieux, du célibataire " endurci " ou du mari en manque de sensations fortes, ils ne font pas forcément les affaires de certains distributeurs de contenus X qui ont, vous l’aurez compris, du mal à justifier le fait de faire payer quelque chose que l’on peut désormais obtenir gratuitement. En effet, pourquoi s’abonner à une chaîne adulte payante ou télécharger un contenu payant depuis une plate-forme de vidéo à la demande, quand il suffit de surfer un peu depuis son smartphone ou son ordinateur portable pour trouver son " bonheur " parmi de nombreux contenus et sans débourser le moindre sou.
Le contenu pornographique dégageant une très bonne marge en général ( peu d’acteurs, scénario qui ne va pas chercher bien loin et décors assez réduits ) et trouvant toujours son public, le développement du gratuit sur le Web n’a pas tardé à être ressenti par certains groupes misant sur un modèle payant. Du côté de Time Warner, par exemple, on évoque un assèchement des revenus liés aux contenus porno qui a réduit d’un tiers les bénéfices globaux du service de vidéo à la demande au cours du dernier trimestre.
Peut-être le moment pour certains de changer de modèle économique, non ?