NHN soutient ( et dit avoir des preuves ) que Google empêche les fabricants et opérateurs sud-coréens de placer leurs propres applications de recherche en ligne, retardant ses agréments pour ceux qui tenteraient de passer en force.
Hors du moteur de recherche Google installé par défaut, il n'y aurait point de salut sur Android et il serait très difficile d'en changer, faisant dire aux plaignants que cette situation limite volontairement l'accès à des services concurrents et réduit les possibilités de choix pour les consommateurs...une véritable situation de monopole à la sauce Google, en somme.
Monopole, monopole...
Il faut dire qu' Android est devenu incontournable en Corée du Sud, représentant la majorité des terminaux écoulés et que les spécialistes coréens de la recherche en ligne se voient donc quasiment exclus de la sphère mobile.
De son côté, Google avance les arguments classiques selon lesquels Android est une plate-forme ouverte et que chacun peut y placer les services qu'il souhaite. Le groupe de Mountain View se dit prêt à coopérer avec le régulateur coréen.
Toutefois, les récriminations arrivent dans un moment spécial pour Google, qui voit les investigations pour situation de monopole se multiplier un peu partout dans le monde. Des procédures ont débuté en Europe et la FTC ( Federal Trade Commission ) américaine pourrait même lancer une solide opération prochainement, dans la foulée des dispositifs de surveillance annoncés à l'occasion du rachat de la société ITA Software.
Publié le
par Christian D.

Source :
Bloomberg

Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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