Actuellement, l’intégralité des images que nous proposent l’ESA et la NASA des différentes exoplanètes ( et même de certaines lunes des autres planètes de notre système solaire ) ne sont que des représentations d’artistes prenant en considération certains éléments rapportés par des observations radars.
Le bleu de la planète a été observé depuis le télescope Hubble, et bien que la planète propose une couleur similaire à la nôtre, la comparaison s’arrête là puisque l’exoplanète serait un jupiter chaud, une géante gazeuse de masse comparable à celle de Jupiter qui orbite très près de son étoile.
Il est actuellement difficile de savoir d’où provient cette couleur bleue, mais pas question de penser une seconde trouver un océan à la surface de HD 18733b, la température à sa surface dépasse les 1000°C et les vents y soufflent à plus de 7000 km/h. Ce serait néanmoins son atmosphère, brumeuse et constituée d’hydrogène chargé en particules de silicate qui réfléchissent une lumière bleue.
La couleur de la planète a été déterminée en mesurant la quantité de lumière réfléchie par sa surface. Les scientifiques espèrent pouvoir reproduire l’étude sur d’autres planètes ou satellites à l’avenir et proposer des représentations de ces astres éloignés plus fidèles à la réalité.