Actuellement pour un total de 131 pays, Google propose des rapports Community Mobility en lien avec la crise sanitaire du Covid-19 et s'appuyant sur des données des utilisateurs de Google Maps.

En version préliminaire, ces rapports Covid-19 sur la mobilité des populations doivent fournir des informations pour aider à comprendre ce qui a changé avec la mise en place massive du télétravail, le confinement et les mesures de distanciation sociale visant " à aplanir la courbe de cette pandémie. "

Google assure que les rapports ont été élaborés pour être utiles, " tout en respectant nos protocoles et politiques de confidentialité strictes. "

Il est évidemment question de données agrégées et anonymisées avec la fameuse confidentialité différentielle qui ajoute du bruit artificiel aux jeux de données afin de complexifier à l'extrême une identification. Des données sont noyées dans des millions d'autres et des modèles généraux sont exploités.

Ces données tirent parti de la fonctionnalité de l'historique des positions avec Google Maps qui enregistre les déplacements au niveau du compte Google. Une telle fonctionnalité est désactivée par défaut.

" Les rapports présentent les tendances des déplacements dans le temps par zone géographique, dans différentes catégories de lieux comme les commerces de détail et les loisirs, les épiceries et les pharmacies, les parcs, les stations de transit, les lieux de travail et les zones résidentielles. "


L'information la plus récente proposée date de 48 à 72 heures. Pour le cas de la France (PDF), elle montre par exemple que les déplacements vers des centres commerciaux, restaurants, cafés, musées, salles de cinéma… ont chuté de 88 %. La baisse est de 72 % pour les épiceries et pharmacies, 82 % pour les parcs, 87 % pour les transports en commun, 56 % pour les lieux de travail.

Logiquement, c'est une hausse pour les zones de résidences, même si elle est de seulement 18 % par rapport à une période de cinq semaines entre début janvier et février. Le rapport n'est qu'une affaire de tendances globales, mais avec néanmoins des tendances en fonction des régions.

Rappelons que Orange a partagé des données de localisation avec l'Inserm et les préfectures, tandis que SFR vient d'annoncer un partage de la localisation avec l'AP-HP et l'INRIA.