Le comité de la Croix-Rouge internationale vient de publier un communiqué dans lequelle il est envisagé de collaborer avec les développeurs de jeux vidéo dans le but de mieux présenter les conséquences des actions des joueurs s’ils s’engagent dans de la torture virtuelle, le crime sur des civils, les attaques sur du personnel médical ou tout autre acte condamné dans la vraie vie par la convention de Genève.

Arma 3 - 1 Sans vraiment s’attarder sur ce que devaient être ces "conséquences", le rapport suggère que les scénarios des jeux vidéo " ne récompensent plus les joueurs pour des actions qui, dans la vraie vie, seraient considérées comme des crimes de guerre." Tout en récompensant au contraire les joueurs qui " respectent les lois des conflits armés."

Malgré la publication de cette note, la Croix Rouge déclare " ne pas s’impliquer dans le débat concernant la violence des jeux vidéo." Pour l’organisation, il n’est pas question de demander à censurer les jeux, puisque les exactions existent dans la vie réelle. L’idée est simplement de jouer sur la conscience des joueurs en tentant de les responsabiliser sur leurs choix et leurs actes virtuels.

  

François Sénéchaud justifie cette prise de position en indiquant qu' "il est très difficile de faire la distinction entre du contenu réel et le contenu que l’on peut avoir dans les jeux vidéo".

Le développeur Bohemia Interactive, à l’origine du titre Arma II est l’un des premiers a avoir annoncé son soutien à la Croix rouge dans cette optique de responsabilisation du joueur.

Source : The Verge