La dernière édition du rapport sur les malwares du 28 mai 2020 étudie le nombre de cybermenaces et d'attaques enregistré par le Laboratoire de protection Avira au cours du premier trimestre 2020. Un rapport centré sur une tendance en plein essor, qui comprend l'hameçonnage et les campagnes de malspam, ainsi qu'une explosion des attaques liées à Emotet. La pandémie mondiale est une source d’opportunités pour les campagnes d'hameçonnage et de malspam. Bien que l'on ne puisse pas relier de nouvelles familles de malwares directement au coronavirus, nombre de cybercriminels ont exploité des malwares qui étaient déjà connus.
Durant le premier trimestre 2020, les attaques sont restées principalement des malwares, qui se catégorisent en trois types distincts. Les chevaux de Troie, les vers et les files infectors mais également d'autres types, comme les rootkits et les dialers, qui représentent à eux seuls environ deux tiers des détections. Suivent de près les applications potentiellement indésirables (PUA) et les logiciels publicitaires représentant près du quart des détections. Le reste est composé de scripts et de malwares basés sur Office, d'exploits, de menaces mobiles et de coin miners.
La catégorie des PUA a connu la plus forte augmentation en la comparant au trimestre précédent. Ses détections ont augmenté de près de 20 %. Au cours du premier trimestre 2020, le Laboratoire de protection Avira a également identifié près de 14 000 nouveaux échantillons uniques du cheval de Troie bancaire. Et au cours du dernier trimestre, le laboratoire a observé 9 fois plus d'attaques liées à Emotet qu'au dernier trimestre 2019. Après février, les attaques Emotet se sont atténuées, en se contentant de fournir des mises à jour aux hôtes infectés, sans pour autant déclencher de nouvelle campagne de malware par e-mail.