La semaine dernière, Microsoft a alerté au sujet d'une intensification de cyberattaques prenant pour cible des personnes et des organisations impliquées dans la prochaine élection présidentielle aux États-Unis.
Ces cyberattaques viendraient de Russie, de Chine et d'Iran, avec à la manœuvre des groupes du nom de Strontium, Zirconium et Phosphorus. Tous sont réputés proches et soutenus par les gouvernements de Moscou, Pékin et Téhéran.
L'annonce de Microsoft n'a pas été une surprise, tout comme la réaction des pays indirectement mis en cause.
Today we’re sharing details on #cyberattacks targeting the upcoming U.S. elections. ?️
— Microsoft On the Issues (@MSFTIssues) September 10, 2020
Here’s what we’ve seen and what can be done to protect democracy. https://t.co/WdAhIo0so1
Porte-parole du président russe Vladimir Poutine, Dmitri Peskov déclare que le Kremlin n'a jamais essayé d'interférer dans les élections d'autres pays. Il ajoute que la Russie n'a pas l'intention de se mêler des affaires intérieures des autres pays, et que la Russie n'aime pas que d'autres s'ingèrent dans ses affaires.
Porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian dénonce des accusations inventées de toutes pièces par Microsoft. Il assure que la Chine n'a aucun intérêt dans les élections américaines et n'a jamais interféré. Selon lui, les États-Unis sont le véritable empire du piratage.
Porte-parole du ministère des Affaires étrangères d'Iran, Saeed Khatibzadeh qualifient d'absurdes les accusations et ajoute que les États-Unis se mêlent depuis des décennies des élections dans d'autres pays comme l'Iran.
Les habituelles réactions diplomatiques en somme...