Le gouvernement lance une plate-forme en ligne pour venir en aide aux victimes d'actes de cybermalveillance : www.cybermalveillance.gouv.fr. Elle s'adresse aux particuliers, entreprises (PME) et collectivités territoriales confrontés à des attaques informatiques.
Pour l'heure le dispositif n'est véritablement opérationnel que dans la région des Hauts-de-France. À la suite de cette phase expérimentale, il sera étendu à l'ensemble du territoire en octobre.
Outre un aspect pédagogique et la création d'un observatoire pour une meilleure connaissance des cyberattaques, la plate-forme va permettre de mettre en relation des victimes avec des prestataires de services de proximité.
Une victime déclarée bénéficie d'un accompagnement et d'un parcours dédié pour identifier l'incident de sécurité. " Une fois ce dernier repéré, elle sera orientée vers les prestataires de proximité susceptibles de restaurer son système. " Le cas échéant, un numéro de ticket est attribué.
Les prestataires peuvent s'inscrire en ligne et s'engagent à respecter une charte afin de pouvoir être référencés sur la plate-forme. Cette charte porte sur le respect de bonnes pratiques commerciales et publicitaires, la conservation d'éléments de preuve technique pour un éventuel dépôt de plainte de la victime, la remontée d'éléments techniques anonymisés.
Les utilisateurs pourront noter et évaluer la prestation proposée. Pour le lancement, moins d'une trentaine d'inscriptions de prestataires ont été validées mais les demandes affluent.
Le dispositif a été incubé par l'Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) et copiloté avec le ministère de l'Intérieur. Un groupement d'intérêt public a été constitué pour permettre la contribution financière et opérationnelle d'acteurs publics et privés.