Suite à une enquête, le Parquet de Meaux à autorisé ce lundi la surveillance d'une livraison d'un paquet par la poste au domicile d'un suspect, présumé de réaliser des achats d'armes à feu illégales sur Internet. Les douaniers ont finalement découvert plusieurs pistolets Glock dans le colis, des armes non déclarées.
Le destinataire a admis qu'il s'agissait bien d'une livraison d'armes, mais précisé qu'il ne servait que de "boite aux lettres" pour un complice de 29 ans, trafiquant qui a été interpellé dans la foulée. Lors de son audition, il a reconnu avoir passé de nombreuses commandes d'armes, stockées chez sa soeur à son insu.
Une perquisition a permis de mettre la main sur un véritable arsenal : 7 pistolets semi-automatiques dont deux Glock et un Colt 45, deux fusils à pompe et quatre fusils M-16 ainsi que 1600 cartouches.
Le trafiquant a indiqué qu'il n'avait aucun mal à se fournir directement depuis un site tchèque. Le site en question ne serait pas trop regardant sur l'identité des acheteurs, et se contente d'une déclaration sur l'honneur précisant que l'on travaille pour les forces armées d'un pays.
L'enquête a révélé a mis en évidence " la facilité avec laquelle on peut, via internet, se procurer ce type d'armes de catégorie A, c'est-à-dire des armes de guerre." Les deux prévenus sont poursuivis pour "acquisition et détention illégales d'armes" de catégorie A en bande organisée et " participation à une association de malfaiteurs", ils risquent 10 ans de prison.