En fin de semaine dernière, à l'occasion des Rencontres Scientifiques organisées par l'AFSSET ( Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement du Travail ), Jean-François Viel, professeur de la faculté de médecine de Besançon, a présenté les résultats préliminaires d'une étude traitant des risques de l'exposition aux ondes Wi-Fi.
L'étude a été menée dans les villes de Besançon et de Lyon avec la participation de 440 personnes, soit 220 personnes par ville, composées à deux tiers d'adultes et un tiers d'adolescents et d'étudiants. Les personnes étaient équipées de dosimètres portés à la ceinture ou en bandoulière mesurant leur niveau d'exposition durant 24 heures ou 1 semaine pour 40 d'entre elles.
Jean-François Viel, n'affiche pas de réelles inquiétudes :
" Comparé aux fours à micro-ondes et aux téléphones portables, le Wi-fi, ce n'est pas grand chose. " De son côté,
Michèle Froment-Védrine, la directrice de l'AFSSET, a insisté sur le choix de dosimètres de très bonne qualité pour éviter la contestation des mesures réalisées.
Bien que préliminaires, ces résultats ont cependant de quoi rassurer les citoyens face à la multiplication des points d'accès Wi-Fi, que ce soit dans les universités, les entreprises ou les lieux publics. Le professeur Viel envisage pour sa part la réalisation d'une étude à l'échelle française pour affiner et surtout confirmer ces résultats.
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