"Regardez Call of Duty. Combien il s'en vend de copies chaque année ? Ça me va très bien. C'est cool. Je dis juste que je ne suis pas heureux avec une industrie qui est entièrement limitée aux expériences où tout ce que vous faites est de tirer. C'est mon problème. Il y a tellement plus de choses à faire avec l'interactivité que d'abattre des gens."
Un discours auquel nous adhérons à 100%, en ajoutant toutefois qu'il peut créer un dilemme : faut-il livrer aux joueurs ce qu'ils aiment et ce qui se vend par palettes (des FPS de guerre à gogo) afin de s'assurer de remplir les caisses, ou, dans un souci de pédagogie, vaudrait-il mieux privilégier des expériences nouvelles au risque de ne pas séduire immédiatement un large public ? Avec des coûts de développement actuels qui ne sont clairement plus comparables avec ceux d'il y a dix/quinze/vingt ans, on peut malheureusement s'attendre à ce que le désir profond de rentabilité fasse souvent valider la première proposition.