Dans son dernier rapport sur l'État des lieux de la sécurité sur Internet, Akamai indique avoir détecté et contré plus de 4 500 attaques DDoS au cours des trois premiers mois de l'année. Près de 60 % d'entre elles cumulaient au moins deux vecteurs d'attaque (attaque par réflexion DNS, UDP, NTP, Character Generator Protocol, SSDP...).
À cela, il faut ajouter un record avec 19 attaques à plus de 100 Gbps. C'est la première fois qu'au cours d'un trimestre autant d'attaques massives par déni de service distribué sont recensées. La plus massive de toutes a atteint 289 Gbps.
Signe inquiétant, ces méga-attaques ont pu s'appuyer sur des botnets dits booters ou stressers. Des outils qui redirigent le trafic vers des services vulnérables et semblent manifestement être proposés à un prix de location de plus en plus abordable pour les adeptes de DDoS.