Le 21 octobre dernier, Cloudflare indique avoir détecté et atténué une attaque DDoS qui a duré environ une minute. Avec 4,2 térabits par seconde, elle efface des tablettes le précédent record de fin septembre à 3,8 térabits par seconde.
Peu de détails sur l'attaque à 4,2 Tbit/s qui figure en tête de liste des attaques volumineuses divulguées publiquement. Elle avait sans surprise pour origine un botnet, et en l'occurrence 54 000 appareils compromis par un malware.
L'attaque record a utilisé le protocole UDP (User Datagram Protocol) et a eu recours à une amplification DNS. La cible était un fournisseur de services américain, dont l'identité n'a pas été communiquée.
Une tendance en hausse pour les DDoS
Au cours du troisième trimestre de cette année, Cloudflare assure avoir atténué près de 6 millions d'attaques DDoS, ce qui représente une augmentation de 49 % par rapport au trimestre précédent et de 55 % par rapport à l'année dernière.
Parmi ces 6 millions d'attaques DDoS, plus de 200 étaient des attaques DDoS dites hyper-volumétriques sur les couches 3 et 4 du modèle OSI, dépassant 1 térabits par seconde et 1 milliard de paquets par seconde.
Le pays le plus visé par les attaques DDoS a été la Chine, devant les Émirats arabes unis et Hong Kong. La plus grande source d'attaques DDoS a été l'Indonésie.