Selon toute logique, les opérateurs historiques n'ont pas vraiment apprécié de voir Free Mobile arriver sur le marché de la 4G en la proposant sans surcout à ses abonnés, là où ces derniers comptaient en faire un argument-choc leur permettant de tirer le prix de leurs forfaits vers le haut.

4Gdébit Free Mobile  Couverture lamentable ou fantôme, débits catastrophiques, 4G lancée alors que le réseau propre de l'opérateur en 3G n'est pas encore au point... Les critiques lancées par les trois grands noms de la téléphonie pour descendre en flèche le quatrième intervenant se sont multipliées ces dernières semaines.

Pourtant, on se souviendra qu'au lancement des premières offres 4G, aucun des trois opérateurs ne proposait une couverture équivalente à celle de Free Mobile. Certes aujourd'hui la comparaison met à mal le trublion du Net, mais le potentiel d'antennes encore non activées pourrait rapidement changer la donne.

Et c'est aujourd'hui concernant les débits que l'opérateur fait son petit effet auprès de ses supporteurs, puisqu'un freenaute bien connu de la communauté d'utilisateurs, Vache GTI, vient de publier les résultats d'un test de débit sans équivoque : 120,25 Mbps en débit descendant avec 58 ms de ping et 46 Mbps en débit ascendant.

Le test a été réalisé à Bordeaux, depuis un smartphone Nexus 5 avec l'application Sensorly. Un résultat publié sur Twitter qui n'a pas manqué de faire son petit effet, d'autant qu'il était agrémenté de la remarque " Et pourtant le vent souffle fort sur Bordeaux."

Notons au passage que le débit atteint dépasse les limites théoriques (115 Mbps) de ce que peut proposer la 4G de Bouygues et SFR. Chose intéressante, le test a été réalisé ce mercredi 11 décembre à 17h33, on peut ainsi penser que l'utilisateur n'était pas seul connecté à l'antenne de Free. Reste qu'il faut garder à l'idée le côté exceptionnel de la chose, et qu'il s'agit là d'un pic de débit maximal qui ne dure pas de façon prolongée. Reste à savoir également si la multiplication des abonnés ne viendra pas rapidement saturer le réseau de Free Mobile, et si le déploiement des antennes dans les zones les plus denses s'adaptera proportionnellement.