Deezer Le revendiqué premier site mondial de musique à la demande accessible gratuitement pour tous les internautes (en streaming), faisait son apparition sur la Toile tel un ovni à l’été 2007. Aujourd’hui, l’aventure Deezer se poursuit et semble couronnée de succès allant même jusqu’à faire des émules comme Jiwa*. Pourtant, on se souviendra que les débuts de Deezer ont été chaotiques, accusé d’avoir mis la charrue avant les bœufs.

Ce n’est en effet qu’après sa mise en service que Deezer a réussi à obtenir l’aval des auteurs par le biais de la Sacem pour une rétribution financière grâce au revenus engrangés par le biais de la publicité en ligne, le modèle économique choisi qui est gage de gratuité pour les internautes. Des labels indépendants se sont joints à Deezer et en octobre 2007, un accord couvrant la France a été signé avec la maison de disques Sony BMG. Reste que certains producteurs continuaient à réclamer leur part du gâteau, à l’instar d’Universal Music, faisant planer la menace d’une fermeture du site pour cause d’exploitation illégale de son catalogue (une opération purge a suivi).


Un million de titres d’Universal Music bientôt chez Deezer
La rixe du passé semble désormais oubliée avec la signature d’un accord entre Deezer et la major où sévit le très médiatique Pascal Nègre. En échange du partage des recettes publicitaires, Universal Music autorise ainsi Deezer à venir piocher dans son catalogue. Serait-ce l’avènement ou du moins la reconnaissance d’un nouveau mode d’approvisionnement musical ?

A noter que les effets de cet accord ne seront pas immédiatement visibles sur Deezer, il faudra encore patienter quelques semaines.

* Jiwa mettait justement en avant son accord signé avec Universal Music.