Selon l'ARCEP, le dégroupage total progresse fortement en France, au profit d'opérateurs alternatifs, mais surtout au détriment de France Télécom.
Selon l'ARCEP, le dégroupage total progresse fortement en France, au profit d'opérateurs alternatifs, mais surtout au détriment de France Télécom.
Selon l'ARCEP, l'autorité de régulation des communications électroniques et des postes, il y aurait actuellement plus de 3 millions de lignes dégroupées en France, dont 950.000 en dégroupage total au 1er trimestre 2006, et 2,2 millions en dégroupage partiel. Le dégroupage total représente aujourd’hui 30 % du parc d’accès dégroupés, contre seulement 7 % il y a un an, ce qui montre bien sa forte progression.
Pour rappel, avec un dégroupage dit partiel, vous conservez votre ligne téléphonique chez France Télécom, ce qui n'est plus le cas en dégroupage total, ce qui vous permet accessoirement d'économiser l'abonnement téléphonique.
Selon l’ARCEP, au 1er trimestre 2006, il y a eu approximativement
autant de recrutements de nouveaux abonnés en dégroupage partiel que de
demandes de migrations d’accès du dégroupage partiel vers le dégroupage
total.
Sans surprise, le grand perdant de cette migration vers le dégroupage total est bien entendu l'opérateur historique.
Le dégroupage total reste toutefois limité aux grandes villes, la couverture nationale n'étant assurée qu'à 54% de la population. Les opérateurs alternatifs disposent cependant d'un nombre aujourd'hui conséquent de sites de dégroupage, près de 1 155.
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