Deutsche Telekom, opérateur historique allemand, n'a plus le monopole en Allemagne. Il doit par conséquent se tourner vers de nouveaux marchés.
OTE se présente à lui comme une opportunité de développement. En effet, le groupe de télécommunications d'origine grecque est très présent en Europe centrale puisqu'il est installé en Albanie, en Bulgarie, en Grèce, en Macédoine et en Roumanie.
C'est la raison pour laquelle Deutsche Telekom négocie actuellement avec le gouvernement grec, actionnaire qui détient 28 % dans OTE, pour acquérir les
20 % possédés par le fonds d'investissement Marfin Investment Group pour
2,5 milliards d'euros, soit 26 euros par action. Si Deutsche Telekom espère bien monter au-delà de ces 20 % de participation pour que l'entrée dans le capital d'OTE lui soit profitable, il n'est en revanche pas prêt à racheter la totalité d'OTE. Il devra donc s'en tenir à une participation inférieure à 33 % pour ne pas être dans l'obligation de faire une offre sur le reste du capital.
Si elle se concrétisait, cette acquisition permettrait à Deutsche Telekom de s'offrir de nouvelles perspectives sur un marché où la téléphonie mobile n'est pas arrivée à maturité comme c'est le cas en Europe de l'Est ou en Amérique du Nord.
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