
Deutsche Telekom a toutefois tenté de se montrer rassurant en précisant que bien que confidentielles, ces données n'étaient pas sensibles dans le sens où aucune information bancaire n'a pu être volée. Reste cependant des numéros de téléphone, des noms, des adresses, et dans certains cas des dates de naissance, adresses mail. Selon des propos relayés par l'AFP, un porte-parole de Deutsche Telekom (T-Mobile) a déclaré que ces informations avaient été mises en vente sur le marché noir mais n'ont pas trouvé acquéreur, n'ont pas été utilisées pour harceler des clients.
Une enquête juridique est en cours, et le ministère de l'Intérieur allemand cherche à savoir si ce vol peut présenter un risque potentiel, d'autant que les données dérobées pourraient concerner des hommes politiques, des patrons de grandes sociétés. Deutsche Telekom a précisé avoir renforcé ses mesures de sécurité depuis ce vol et a offert à ses clients mobiles de changer leur numéro de téléphone sans frais.
Pour Deutsche Telekom, la publicité est mauvaise, puisqu'au mois de mai dernier, le groupe a découvert qu'en 2005 et 2006, une société extérieure avait été chargée par l'ancienne direction de déterminer les liens téléphoniques entre certains membres du conseil d'administration et des journalistes afin d'identifier l'origine de fuites dans la presse.