Au micro d'Europe 1 ce matin, Fleur Pellerin a été invitée à réagir sur l'affaire Dieudonné et au-delà sur les propos incitant à la haine raciale qui peuvent être tenus sur le Net et en particulier les réseaux sociaux.
Pour la ministre déléguée à l'Économie numérique, si " l'anonymat est garanti sur Internet ", " on ne peut plus se réfugier derrière lui lorsqu'il y a une infraction " avec la tenue de propos " racistes, antisémites ou incitant à la haine raciale ".
Fleur Pellerin rappelle qu'une association ou un individu peut porter plainte contre la personne qui " se rend responsable " de tels propos et " demander son identité au réseau social qui est obligé de la donner ".
Il y a un précédent bien connu avec l'affaire des tweets antisémites et le hashtag #UnBonJuif. Twitter a finalement été obligé de livrer à la justice des données pour l'identification de certains auteurs de ces tweets.
Interrogée sur de possibles condamnations, la ministre assure que " la justice a les moyens techniques de faire exécuter les décisions de justice ".