Le 15 mai dernier, plus d'une centaine d'individus au Japon est parvenue à dérober 1,4 milliard de yens (aux alentours de 11,4 millions d'euros) auprès de distributeurs automatiques de billets disposés à proximité de 1 400 commerces.
L'attaque serait l'œuvre de membres d'un syndicat du crime international qui ne seraient plus au Japon. Aucun individu n'a toutefois été interpellé. Les retraits auraient été effectués avec des cartes de crédit clonées à partir de données obtenues d'une banque en Afrique du Sud.
Pas de malware mais a priori du skimming tout comme en France où plus d'une dizaine de personnes ont été arrêtées le 18 mai. Ces interpellations ont fait suite à une enquête sur des piratages de distributeurs automatiques de billets qui se sont déroulés mi-2013 et début 2014 (Aquitaine, Midi-Pyrénées et PACA).
Des caméras de la taille d'une tête d'épingle pour espionner la saisie du code d'une carte bancaire et des lecteurs de bandes magnétiques étaient disposés sur des distributeurs. De quoi capter les données nécessaires pour encoder des cartes vierges dans l'optique de retraits frauduleux.
Des milliers de cartes ainsi piratées ont été utilisées pour des retraits mais longtemps après leur piratage et à l'étranger.