
Mais alors que la plupart de ces sources sont situées à distance respectable du corps humain, atténuant leurs effets, le mobile se trouve souvent au contact direct des organismes, et notamment au niveau de la tête, conduisant à s'interroger sur les effets éventuels pour la santé.
Si l'effet thermique de ces rayonnements est quantifiable et permet donc de s'en protéger en instituant des valeurs maximales d'exposition, la question qui se pose de façon plus insistante est celle de savoir s'ils produisent également des effets à long terme par la répétition des expositions.
C'est l'enjeu des études à venir, dont la fameuse étude Interphone qui doit être publiée cette année. En attendant ces résultats, qu'en est-il du consensus appliqué en l'état actuel des connaissances ? C'est l'objet de ce dossier.