Tradition et technologie font souvent bon ménage comme a souhaité le rappeler Bernard Magrez dans un communiqué annonçant l'acquisition d'un " drone d'une exceptionnelle performance " : " En permanence à la recherche de l'excellence, je m'applique à utiliser les méthodes traditionnelles de gestion de la vigne, sans pour autant délaisser les techniques les plus novatrices."
La caméra traditionnelle du drone permettra ainsi de repérer les zones nécessitant " un travail de traitement ou de fertilisation " tout comme "l'entretient des sols et à la définition d'un programme de gestion de l'enherbement."
Une seconde caméra, infra rouge, devrait également permettre de " mesurer la maturité du raisin " et de " vendanger chaque segment de parcelle à maturité optimale " dans le but de " constituer des cuves plus homogènes.".
Enfin, le drone devrait également se présenter comme un outil logistique en facilitant " la décision pour le drainage des parcelles et l'entretien des sols et le comptage et la prise de décision de renouvèlement des parcelles ".
Difficile de conjuguer davantage deux éléments aussi contradictoires en apparence, terroir et technologie, pourtant, le mariage promet cette fois un gain en qualité des productions de la maison de vin.