L’eBox, pour celles et ceux qui l’ignoreraient encore, est la réponse chinoise au Kinect de Microsoft. Une production maison donc, dont Jack Luo, patron de Beijing eedoo Technology Ltd., semble très fier.
Il a ainsi déclaré au China Daily que non content de représenter la seconde société derrière Microsoft à avoir produit une console de jeu dénuée de manettes, son eBox ne s’adressera également pas au même public :
"Notre produit est conçu pour le divertissement familial. L'eBox n’a peut-être pas des graphismes de jeu exquis, ou de la violence considérable, mais il peut inspirer les membres de la famille à se lever du canapé et à faire un peu d’exercice."
L’amusement au rendez-vous ?
Seize développeurs auraient déjà signé pour créer des jeux sur l’eBox. Beijing eedoo Technology Ltd. s’attend à vendre plus d’un million d’unités de sa console sur sa première année. Le principal atout de l’eBox selon Jack Luo : une meilleure compréhension de la culture chinoise.
"Nous comprenons la culture et les consommateurs chinois mieux que nos concurrents. Nous avons encore l’avantage en termes de contenu de jeu en Chine, de canaux de vente et du service client."
Quel sera le prix de cette plate-forme ? Inconnu de nous tous à l’heure actuelle, mais pour vous donner un ordre d’idée, l’eBox devrait être plus chère qu’une Wii mais moins onéreuse qu’une Xbox 360.
Il reste tout de même une question en suspens : étant donné que les consoles de jeu sont officiellement interdites sur le territoire chinois, comment Beijing eedoo Technology Ltd. va-t-elle s’y prendre pour commercialiser sa machine ? L’occasion de contrarier le géant américain avec une création locale est trop grande et belle pour que la Chine la laisse passer. Par conséquent, des arrangements vont sûrement être trouvés entre l’État et cette société pour que la population chinoise puisse enfin jouer légalement.