C'est un peu comme si Greenpeace faisait table rase du passé en introduisant dans son désormais traditionnel guide pour une hi-tech responsable de nouveaux critères d'évaluation.  Avec ce guide l'association distribue en fonction de leur prise de conscience de la cause environnementale,  bons et mauvais points aux plus grands fabricants mondiaux de téléphones mobiles, d'ordinateurs ainsi que plus récemment de téléviseurs et consoles de jeux avec par exemple Nintendo et Microsoft.

Désormais le classement est établi suivant trois critères : gestion des substances chimiques toxiques, gestion des déchets électroniques, prise en compte de l'enjeu climatique. Sur les 18 fabricants répertoriés, seuls deux obtiennent la moyenne. Elle est toutefois juste atteinte avec 5,1 sur 10 tant pour Sony Ericson que pour Sony. Les meilleurs élèves de l'édition moins sévère de mars 2008, à savoir Samsung et Toshiba, sont désormais rejetés à la 4ème et 6ème place avec une note de 4,5 et 4,3, alors qu'ils avaient obtenu 7,7 auparavant.


Nintendo fidèle au poste
Une constante toutefois entre les deux éditions, le bonnet d'âne attribué à Nintendo avec un score annoncé " pitoyable " de 0,8, en partie dû aux critères de recyclage de déchets. Pour l'avant-dernier Microsoft, le score de 2,15 n'est pas pitoyable mais " misérable ", eu égard aux critères substances chimiques. Jugée faible sur les critères de gestion de déchets, la firme à la pomme perd quant à elle deux places, occupant une position médiane dans le classement.

Reste tout de même quelques points positifs, et par exemple pour Apple, Greenpeace salue le standard Energy Star pour l'ensemble de ses ordinateurs de bureau et portables, écrans inclus, ainsi que pour les chargeurs des iPod et iPhone.

" Les 18 se voient demander de soutenir l'introduction d'objectifs contraignants de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le processus post-protocole de Kyoto. Elles doivent aussi s'engager à réduire concrètement les émissions issues de leurs propres sites. Le secteur des TIC contribue à hauteur de 2 % des émissions mondiales de GES, soit la même part que l'industrie aéronautique ", écrit Greenpeace dans un communiqué.