Les ingénieurs de Google Research se sont récemment penchés sur un phénomène particulièrement frustrant pour les automobilistes : les embouteillages, avec pour idée de tenter de les réduire au maximum.
Un groupe s'est ainsi formé autour du Projet "Green Light" pour étudier l'impact d'une mauvaise régulation du trafic via les feux tricolores. Les bouchons n'ont pas que des effets sur les nerfs des automobilistes, mais également sur la planète et à plus petite échelle, la qualité de l'air des zones urbaines.
Une IA a ainsi utilisé des données de circulation depuis Google Maps pour proposer des solutions visant à fluidifier le trafic. Les données ont ainsi été partagées aux décideurs locaux (mairies, préfectures) afin de les guider dans les actions à prendre. Cela peut aller de la suppression des feux tricolores à certains carrefours, la modification de la durée d'un feu vert selon des périodes creuses et même en fonction de la météo, des saisons et jours de la semaine.
On estime ainsi que la mise en place de schémas régulation du trafic à géométrie variable pourrait permettre d'épargner 30% d'arrêts des véhicules et ainsi limiter de 10% les émissions de CO2 aux intersections.
L'avantage avec la solution de Google est qu'elle ne nécessite aucun investissement ni d'installation matérielle pour les villes, puisque le matériel est directement implanté dans les véhicules et dans les smartphones des utilisateurs qui acceptent de partager leurs données.
Google précise simplement partager des recommandations avec les villes qui doivent ensuite les évaluer et choisir de prendre ou non des mesures en accord avec ces dernières. Les premiers tests ont débuté dès 2021 et séduit un nombre grandissant de villes. En Californie, le système est particulièrement prisé, mais également à Boston, Seattle ou encore Rio de Janeiro.