
En effet, si 68% des sondés indiquent avoir connaissance des usages de la navigation par satellite, 60% n'ont pas entendu parler du projet Galileo européen et seuls 20% déclarent utiliser des applications de navigation pendant leurs déplacements.
Mais le public interrogé y est favorable car il y voit des applications pratiques (aide pour les personnes malvoyantes, soutien pour les opérations de secours) plutôt de des activités de divertissement, comme trouver un hôtel ou un restaurant.
En faveur d'un système indépendant
Malgré le faible niveau d'utilisation déclaré, les sondés se sont largement prononcés en faveur d'un système de navigation européen indépendant (80%) tout en sachant que le projet va nécessiter 2.4 milliards d'euros pour être finalisé. 63% d'entre eux sont favorables à l'utilisation de fonds publics, particulièrement du côté des nouveaux Etats Membres.
Toutefois, à la question de savoir si l'abandon de Galileo risque de ternir l'image de l'Union Européenne, 44% estiment que cela pose en effet un problème tandis que 41% pensent le contraire. Cette question n'est donc pas tranchée.
Pour Jacques Barrot, vice-président de la Commission Européenne, " les Européens reconnaissent que Galileo pourrait avoir un impact significatif sur leur vie dans les années à venir et attendent un plus gros effort au niveau européen pour développer cette technologie. "
Les ministres européens des Transports doivent discuter de l'avenir du projet Galileo à l'occasion d'une réunion ce 7 juin 2007.