Google, Apple, Intel et Adobe souhaiteraient éviter d'aller jusque devant les tribunaux pour entente illicite. Et selon le New York Times, les marques négocieraient actuellement une indemnisation à l'amiable de l'ordre de 415 millions de dollars. " Cette somme semble acceptable aux avocats des plaignants. Si un juge approuve, l'affaire sera close."
L'objectif pour les marques est de mettre un terme à une plante en nom collectif lancée en 2011 par un groupe de 64 000 salariés.
Au milieu des années 2000, les ténors de la Silicon Valley auraient passé un accord afin de réguler les perspectives de carrière et les salaires des employés. Des accords de non-embauche visaient à éviter l'exode des salariés vers d'autres sociétés, et les grilles salariales communes évitaient ainsi aux employés de devenir trop gourmands, ou de tenter leur chance au sein d'un groupe différent.
En avril 2014, un premier accord à l'amiable avait été trouvé pour 324,5 millions de dollars. Un plaignant avait toutefois refusé l'offre, et la procédure avait été invalidée par une juge californienne.
Dans une plainte séparée, mais aux motifs identiques, Intuit, Lucasfilm et Pixar ont déjà signé un accord à l'amiable avec un collectif de plaignants en 2013 pour un montant de 20 millions de dollars de dédommagement.