Cette dame clame en effet que son enfant a fait une crise d’épilepsie après avoir joué à Spyro : Enter the Dragonfly (cf.
Cette dame clame en effet que son enfant a fait une crise d’épilepsie après avoir joué à Spyro : Enter the Dragonfly (cf. photo ci-contre). Elle a porté plainte contre 3 éditeurs de jeux vidéo, Vivendi Games, Sierra Entertainment et Sony Computer Entertainment America, et une boutique de location de jeux, Hiawatha Video.
L’affaire qui a été portée à la Cour Suprême de New-York met en cause les accusés susmentionnés qui auraient été « négligents et imprudents par rapport au développement et à la programmation » du jeu vidéo en question. Il faut savoir que l’enfant, après sa violente crise d’épilepsie, souffre d’un handicap permanent qui affecte ses facultés « dans toutes ses activités quotidiennes ».
Avertissement en vain '
L’état de santé de son enfant a fait que cette mère exige des réparations « d’un montant raisonnable, comme l’évalueront les membres du jury ». Sony a d’ores et déjà demandé à la plaignante de communiquer la somme des dommages et intérêts qu’elle voudrait recevoir.
La version PlayStation 2 du jeu Spyro : Enter the Dragonfly était pourtant commercialisé e avec le traditionnel manuel qui inclut l’Avertissement sur l’épilepsie : « Certaines personnes sont susceptibles de faire des crises d’épilepsie comportant, le cas échéant, des pertes de conscience à la vue, notamment, de certains types de stimulations lumineuses fortes ; succession rapide d’images ou répétitions de figures géométriques simples, d’éclairs ou d’explosions. »
Les concepteurs et éditeurs de contenus vidéoludiques ont souvent fait l’objet de poursuites ou de plaintes, et cela, pour diverses raisons : des crises d’épilepsie à l’influence délétère et des effets d’accoutumance des jeux sur les joueurs.
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