Le 16 juillet 1969, les moteurs F-1 de la fusée Saturn (Apollo 11) produisaient une poussée de 680 tonnes, permettant à une équipe d’hommes d’atteindre l’espace puis de poser le pas sur la Lune.

 À la fin de l’année 2012, Jeff Bezos lançait une mission financée avec des fonds privés dans le but de retrouver ces moteurs largués dans l’océan atlantique.

Repérés à plus de 4 km de profondeur, des restes de moteur ont été remontés à la surface en mars 2013, mais un problème de taille attendait alors les scientifiques.

Après plus de 40 années passées au fond de l’océan, la

 rouille et les courants marins ont suffisamment endommagé la pièce pour rendre son identification difficile.

Autre difficulté, ce type de moteur, même s’il a été identifié comme un moteur de type F-1 a été réutilisé dans plusieurs des missions Apollo et autres fusées entre la fin des années 60 et le début des années 1970.

Plusieurs mois d’analyse ont finalement permis à l’équipe d’identifier la pièce repérée. À l’aide d’une lumière noire et d’un filtre spécial, une série de chiffres a

 pu être repérée sur une plaque soudée à l’enveloppe du moteur : " 2044".

Jeff Bezos explique sur son blog l’importance de cette découverte :

2044 est le numéro de série de Rocketdyne qui correspond avec le numéro 6044 de la NASA, étant à son tour le numéro de série du moteur F-1 #5 d’Apollo 11.

Bien que l’expédition a été financée intégralement avec des fonds privés, Jeff Bezos devrait retourner les moteurs à la NASA qui en reste le propriétaire exclusif. Les pièces récupérées devraient être restaurées avant d’être exposées au public.

Source : Mashable