Au-delà de toute science-fiction, une étude très sérieuse basée sur une partie des données collectées par le télescope spatial Kepler indique que notre galaxie, la Voie lactée pourrait abriter par moins de 60 milliards de planètes présentant une forme de vie.
Ces naines rouges sont les étoiles les plus communes dans la Voie lactée, mais ce qui a multiplié par deux les estimations et une nouvelle approche de la façon dont l’atmosphère des planètes et la couverture nuageuse pouvait modifier les conditions à la surface des planètes et les rendre favorables à la vie.
La zone habitable est définie comme une région dans l
"Lorsque vous êtes en orbite autour d’une naine rouge de faible masse, vous devez en faire le tour une fois par mois ou tous les deux mois pour recevoir autant de lumière que nous en recevons de notre soleil."
Avec une orbite de ce type, une planète habitable autour d’une naine rouge pourrait proposer une rotation synchrone et donc toujours exposer la même face à son soleil, comme la Lune avec la Terre.
Dans leur nouvelle étude, les scientifiques ont réalisé des simulations 3D pour déterminer comment l’air et l’humidité pourraient se déplacer sur une planète en rotation synchrone avec son étoile. L’équipe de chercheurs a ainsi établi que l’eau en surface produirait une importante surface nuageuse qui réfléchirait les rayons du soleil et proposerait un point froid au centre de la planète.
Une zone suffisamment grande et suffisamment froide pour permettre à la vie de s’y développer.
Avec cette nouvelle découverte, les scientifiques devraient pouvoir plus facilement confirmer la présence d’eau liquide à la surface d’exoplanètes depuis le JWST ( James Webb Space Telescope) dont le placement dans l’espace devrait intervenir d’ici 2018.