Joueur invétéré C'est la revue scientifique Cerebral Cortex qui est à l'origine de cette enquête, destinée à faire le lien entre notre cerveau et les réactions que le jeu vidéo provoque en nous. Ainsi, des scientifiques ont réuni trente-neuf personnes pour leur faire vivre une expérience visant à cerner les relations que peut avoir cette masse spongieuse que nous avons dans la tête avec un titre vidéoludique.

Nos amis en blouse blanche ont d'abord invité leurs sujets à se soumettre à une IRM (imagerie par résonance magnétique) dans le but d'avoir une mesure précise de plusieurs parties de leur cerveau, pour ensuite tenter de prévoir leurs attitudes futures lors du test en question.


D'où l'utilité d'en avoir un gros
L'épreuve consistait à s'essayer à un jeu vidéo créé uniquement dans le cadre de l'expérience. Pour l'anecdote pas si inutile que ça, son nom était Space Fortress. Parmi les résultats observés, on a décelé une forte implication du noyau accumbens pendant les premiers pas d'un joueur dans un jeu vidéo. Précisons que ce regroupement de neurones occupe un rôle primordial dans le processus de peur et de plaisir, notamment. Il n'est donc pas anormal de le voir sollicité quand nous entrons en contact avec un jeu pour la première fois.

Ce qu'on retiendra également, c'est que les joueurs les plus doués disposent de zones du cerveau plus larges que celles de leurs congénères moins brillants. Les mauvais perdants auront trouvé ici une nouvelle et belle excuse pour expliquer leurs défaites passées et prochaines.