Christopher Ferguson fait partie d'un groupe d'universitaires (de l'Université Texas A&M) qui ne s'arrêtent pas aux effets de laboratoire dans leurs recherches, et pensent que des facteurs sociaux et de personnalité peuvent être directement responsables d'une attitude agressive. Et non les jeux vidéo.
Dans cette étude, on a pris un échantillon de 302 jeunes âgés de 10 à 14 ans, représentatif d'une ville à majorité hispanique (97% de la population). 75% de ces personnes jouent régulièrement à des jeux vidéo, avec 40,4% d'entre eux étant des jeux violents et 20,9% des titres classés "M" (Mature) par l'organisme de classification ESRB. Il a été noté que seulement 7,3% de ces joueurs ont été impliqués dans un crime violent au cours de ces douze derniers mois.
Les facteurs prédictifs de comportement violent ou agressif seraient des symptômes de dépression. Il est bien précisé que la pratique des jeux vidéo, et ceux qui incluent de la violence en particulier, ne conduisent pas directement à ce type d'attitude (c'est en tout cas rare, comme le pourcentage cité en atteste). L'étude est disponible dans un format plus complet ici (en anglais). Qu'on y accorde du crédit ou non, il serait en tout cas bon que les médias généralistes en aient vent, juste pour ne pas avoir l'air totalement idiots lorsqu'ils mettent en relation (souvent maladroitement) le vidéoludisme avec des crimes commis.
Publié le
par Gael B.
Source :
Destructoid
gael B. : journaliste GNT spécialiste en jeux vidéo
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