Selon un rapport publié dans la revue Astrobiology par une équipe de scientifiques, la Terre pourrait être capable d’accueillir la vie pendant encore 1,75 milliard d’années environ. Un calcul qui a été fait selon les méthodes employées pour identifier les exoplanètes capables d’abriter la vie dans l’univers.
Une période qui ne tient absolument pas compte des éléments extérieurs comme l’impact avec un astéroïde ni de l’activité humaine pouvant amener à réduire plus rapidement ces conditions favorables à la vie.
Cette zone habitable des systèmes évolue avec le temps puisque les étoiles se modifient également (tout comme les planètes dont le cœur se refroidit ). Puisque les étoiles grandissent ou s’éteignent, la zone habitable d’un
Pour ce qui est de notre système, la zone habitable du soleil se déplace ( vers l’extérieur) d’un mètre par an. Les précédentes prévisions indiquaient que la durée pendant laquelle la Terre resterait dans la zone habitable était comprise entre 6,3 et 7,8 milliards d’années, laissant suggérer que nous comme actuellement à 70 % de cette période.
L’étude est aujourd’hui critiquée par une partie de la communauté scientifique qui pointe du doigt l’approche simpliste des formules mises en application. Ainsi, les effets de l’atmosphère, du climat, de l’activité géologique et beaucoup d’autres facteurs peuvent agrandir cette durée de condition favorable à la vie. En outre, les modifications des rayonnements du soleil peuvent également avoir un impact réducteur ou amplificateur sur cette période.
L’auteur de l’étude, Mark Claire indique alors que " Si les humains se trouvent encore dans le système solaire dans un milliard d’années, j’imagine qu’ils vivront sans doute sur Mars."