En novembre 2012, la Commission européenne a ouvert une procédure formelle suite à des plaintes de fournisseurs de services de recherche visant Google. En dépit de multiples avancées dans ce dossier, l'exécutif européen qui a favorisé la voie de la conciliation n'a pas obtenu de concessions suffisantes de celui qui compte pour plus de 90 % des recherches en ligne en Europe.
Il y a quelques jours, Bruxelles a mis un nouveau coup de pression à Google, laissant entendre qu'il s'agirait de sa dernière chance avant de passer à la phase répressive. Le cas échéant, la firme de Mountain View encourt une amende qui pourrait atteindre 5 milliards de dollars.
Selon une information de Reuters, un accord amiable serait proche entre Google et la Commission européenne. Certes, ce n'est pas la première fois que l'on entend cela... Pour sa troisième tentative, Google aurait fait des concessions jugées " bien meilleures ".
Google laisserait notamment les services concurrents afficher leurs logos et liens dans des espaces visibles de ses résultats de recherche. Les fournisseurs de contenus décideraient ce que Google peut utiliser pour ses propres services. Il serait pas ailleurs plus facile pour les annonceurs de transférer leurs campagnes publicitaires sur des plateformes concurrentes comme Yahoo! et Bing.
Mais un point de crispation se profile déjà puisque la Commission européenne n'aurait pas l'intention de recueillir au préalable l'avis des plaignants sur les ultimes concessions de Google.