navigateurs-201010-1 AT Internet prend de la hauteur à l'échelle d'une année pour tirer le bilan de l'évolution en Europe des parts de visites attribuées sur un périmètre de sites au divers navigateurs Web. Avec 8,9 %, Google Chrome occupe la troisième place et s'avère être le navigateur qui entre octobre 2009 et octobre 2010 a connu la plus forte croissance ( +5,8 points ).

Pour parfaire sa popularité, Google Chrome bénéficie du support du géant du Web avec quelques références que l'on voit par exemple apparaître sur des sites comme YouTube. Les utilisateurs d'Internet Explorer ont eux la surprise de se voir proposer le téléchargement de Google Chrome lorsqu'ils consultent la page d'accueil du moteur de recherche le plus utilisé au monde.

Nul doute que cette publicité joue un rôle dans la progression de Google Chrome. Qui plus est, son développement est mené tambour battant avec des publications fréquentes, ce qui renforce une impression de navigateur toujours à la pointe, même si les nouveautés proposées sont parfois inégales. La première version stable de Google Chrome a été lancée fin 2008, et la version actuellement proposée est déjà estampillée 7.0.

Classé deuxième, Firefox n'est plus le navigateur qui progresse le plus vite en termes de parts de visites, mais avec 30 % ( +1,4 point en un an ), il demeure assez largement le principal concurrent d'Internet Explorer. Firefox est peut-être entré en phase de stabilisation, à moins que sa version 4 plus véloce dans de nombreux domaines ( JavaScript par exemple ), profitant de l'accélération matérielle et apportant plusieurs changements au niveau de l'interface utilisateur ne lui redonne un coup de boost.

La version 9 d'Internet Explorer a également plusieurs atouts à faire valoir, mais en attendant il est tout de même impressionnant de constater que IE a perdu 9,7 points en Europe en un an ( 51,5 % ). Un peu d'effet Ballot Screen ? IE semble surtout subir les conséquences d'une concurrence de plus en plus accrue, et de l'aveu même de Microsoft, c'est ce qui l'a poussé à réagir avec IE9.

Au bout du compte, tous les navigateurs ont progressé, à l'exception donc de IE qui pourrait bien passer prochainement sous la barre des 50 % en Europe.

Pour le cas de la France, Internet Explorer a perdu plus de 9 points en un an, alors que Google Chrome a en gagnés près de 7 et de flirter ainsi avec les 10 %. Firefox a perdu quelques plumes, passant de 31 % à 30,6 %. Safari d'Apple est quatrième avec 7,5 % et +2,6 points. Opera occupe une cinquième place avec 0,7 %.

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