
La Commission européenne estime que cet accord, qui a constitué la seconde plus grande maison de disques au monde, " ne devrait pas créer ou renforcer une position dominante ou collectivement dominante sur les marchés de la musique " en Europe.
Ce qui donne donc tout loisir au japonais Sony et à l'allemand Bertelsmann de s'allier, une décision qui avait été annoncée en 2004. Les régulateurs européens ont par ailleurs tenu à fermement défendre le fait que leur premier avis était correct et qu'ils avaient de nombreux éléments pouvant démontrer que les deux compagnies n'auraient pas une influence nuisible pour le marché de la musique, même si le nombre de majors passe de cinq à quatre.

Pour rappel, Bertelsmann AG détient le groupe BMG, lui-même propriétaire des labels bien connus que sont Columbia, Epic, Arista et Jive. Du côté d'Impala, organisation de labels indépendants à l'origine de ce second examen, on ne se réjouit pas vraiment de cette nouvelle et on demande à ce que soit étudiée la façon dont les régulateurs européens sont arrivés à ces conclusions.
Impala conclut : " La Commission européenne a ignoré le simple fait que quatre compagnies contrôlent 95 % de la musique que la majorité des citoyens peut écouter à la radio dans le monde. Quel type de message ce verdict renvoie aux citoyens européens ? "