Le passage de l'astéroïde 'Oumuamua en 2017 avait déjà interrogé sur la possibilité qu'il s'agisse d'un vaisseau extraterrestre, par son étrange forme allongée et sa trajectoire particulière de traversée de notre système solaire.

S'il n'a pas laissé de signature trahissant une nature autre que celle d'un amas étiré de 800 mètres de long, la question de la détection d'éventuels vaisseaux extraterrestres à proximité de la Terre reste d'actualité, alors que la NASA a relancé le sujet des OVNI en lançant une analyse des documents et matériaux à disposition dont le résultat sera transmis d'ici mi-2023.

Et saurait-on dès maintenant repérer des vaisseaux spatiaux extraterrestres évoluant à proximité de la Terre ? Des chercheurs américains suggèrent que le détecteur d'ondes gravitationnelles LIGO serait suffisamment sensible pour mettre en évidence le passage d'aéronefs non humains.

L'Etoile Noire ne passera pas inaperçue

Utilisé pour observer la fusion de trous noirs par la pertubation de l'espace-temps qu'elle provoque en générant des ondes gravitationnelles, l'instrument pourrait en principe aussi servir à détecter des perturbations plus locales...mais tout de même imposantes !

trou noir M60 UCD1

En effet, selon Sciences et Avenir, pas question encore de repérer la traditionnelle soucoupe volante de la Soupe aux choux ou de petits vaisseaux extraterrestres en vadrouille. Le détecteur LIGO ne pourrait détecter au mieux que de très gros croiseurs interstellaires, de la masse de Jupiter, et encore à condition qu'ils accélèrent jusqu'à 30 000 km/s, soit 10% de la vitesse de la lumière.

Il faudrait également qu'ils se situent dans un rayon de 326 000 années-lumière autour de la Terre. Cela fait beaucoup de conditions mais cela resterait du domaine du possible pour l'instrument de mesure dont les chercheurs ont surtout évalué la sensibilité.

Warp Drive : utiliser la distortion d'espace-temps pour voyager

Les installations LIGO (USA), Virgo (Europe) et KRAGA (Japon) étudient essentiellement les phénomènes provoquant d'importantes ondes gravitationnelles selon des principes prédits et décrits depuis les années 60 dont les résultats obtenus au milieu des années 2010 ont confirmé la pertinence.

Dans le futur, il sera peut-être possible d'utiliser les contractions de l'espace-temps pour voyager à la vitesse de la lumière, voire au-delà (sans trahir les lois de la physique).

Un principe de propulsion dit de Warp Drive, prédit dans les années 90, suggère qu'il sera possible un jour de contracter et dilater l'espace-temps autour d'un véhicule pour accélérer et voyager à des vitesses impossibles à atteindre actuellement.