Le journal britannique du dimanche The Sunday Times a mis de l'huile sur le feu brûlant de la confidentialité des données. Un domaine où les affaires se multiplient ces dernières semaines. De plus en plus, les internautes prennent conscience des dérives d'une exposition à outrance sur le Web.
De quoi faire naître un climat de méfiance. Alors quand Facebook est en plus accusé d'espionner les SMS des utilisateurs... Cette allégation de The Sunday Times vaut pour l'application Facebook sur Android. Le réseau social a démenti à sa façon.
Reste que dans les autorisations, l'application Facebook pour Android demande bien de pouvoir modifier les SMS stockés sur le smartphone ou sur la carte SIM. Facebook a répondu que seuls des " tests très limités " ont été réalisés et que l'accès aux SMS " n'est pas mis en œuvre pour la majorité des utilisateurs " de l'application mobile.
Facebook assure que le cas échéant, le lancement d'une fonctionnalité tirant parti de telles autorisations fera l'objet d'une pédagogie et d'un guide pour les utilisateurs. C'est donc tout de même dans les petits papiers, et du moins la possibilité technique existe.
Facebook n'a pas été le seul épinglé par The Sunday Times, mais également Flickr ou Yahoo! Messenger. Toujours pour les applications Android, mais plus pour l'accès aux SMS, l'application YouTube a aussi été citée pour l'accès à distance et des opérations avec l'appareil photo.
C'est en tout cas une alerte pour bien faire attention à ce que l'on autorise ou pas avec une application, alors que les utilisateurs de smartphones n'y prêtent généralement pas intérêt.
Publié le
par Jérôme G.
Source :
The Telegraph
Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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