Tout n'est pas bon à partager sur Facebook, et encore moins lorsqu'il s'agit d'apposer son identité à côté de preuves de délits ou d'infractions diverses. Un automobiliste d'une trentaine d'années comparaitra ainsi prochainement devant le tribunal correctionnel de Puy-en-Velay après que la gendarmerie a constaté des publications assez spéciales sur son profil Facebook.
Une perquisition menée au domicile du suspect a mis en évidence la présence de clichés similaires sur son ordinateur, rapprochement a été fait entre les photos et son véhicule personnel. Pendant son audition, l'automobiliste a reconnu les faits, il aurait même indiqué partager ce type de photo sur Facebook " pour se vanter et pour faire l'apologie de ces actions".
La gendarmerie rappelle que " Les peines maximales encourues pour la provocation au délit par image diffusée par voie électronique sont de 5 ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende" d'après l'article 24 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
Le cas vient d'ajouter à une liste déjà longue d'enquêtes parties de publications sur les réseaux sociaux et débouchant sur des assignations en justice.