Les débuts difficiles de Facebook au Nasdaq tournent au fiasco. Des investisseurs s'en mordent les doigts mais ont surtout décidé de passer à l'offensive. Plusieurs plaintes ont ainsi été déposées. Elles visent directement le réseau social ainsi que les banques derrière l'introduction en Bourse ( Morgan Stanley, Goldman Sachs et JPMorgan Chase ).
Vendredi, tout avait déjà mal débuté avec un bug informatique qui a retardé d'une demi-heure l'entrée de Facebook au Nasdaq. Puis des soupçons sont apparus pour les trois principales banques en charge de l'opération boursière.
Peu avant l'entrée en Bourse, ces banques auraient revu à la baisse leurs prévisions sur les résultats de Facebook. Une procédure peu habituelle qui deviendrait litigieuse dans la mesure où seuls quelques gros actionnaires auraient été alertés.
Dans un communiqué relayé par l'AFP, Facebook a déclaré que la plainte à son encontre était " infondée " et sera combattue de manière " vigoureuse ". Dans le même temps, des critiques se cristallisent autour du directeur financier de Facebook, David Ebersman, et sa décision d'avoir augmenté le nombre de titres mis sur le marché.
Facebook a été introduit en Bourse à 38 dollars par action et pour 421 millions d'actions mises sur le marché. Sur les trois premières séances de cotation, l'action Facebook a perdu 18,42 % de sa valeur depuis son introduction. Mercredi, le titre Facebook a toutefois connu un rebond de 3,23 % pour terminer à 32 dollars.