Pour la protection de ses plus de 901 millions d'utilisateurs contre les liens malveillants, Facebook s'appuie sur une liste noire d'URL. Un système qui analyse des " milliers de milliards de clics par jour ".

La propre base de données de liens malveillants de Facebook reçoit le concours de partenaires comme Google, Web of Trust ou encore Websense. Le réseau social annonce désormais l'intégration des bases de données d'URL malveillantes de Microsoft, McAfee, TrendMicro, Sophos et Symantec.

" Cela signifie que chaque fois que vous cliquez sur un lien sur notre site, vous bénéficiez non seulement des protections existantes de Facebook, mais aussi de la vigilance continue de leaders mondiaux dans la sécurité informatique ", déclare l'équipe sécurité de Facebook qui ajoute qu'actuellement seulement moins de 4 % du contenu partagé sur le réseau social est du spam.

Sophos explique par exemple que Facebook va utiliser son service de réputation de sites Web maintenu par les SophosLabs. Si un lien est détecté malveillant, l'utilisateur qui a cliqué dessus sera averti par Facebook est redirigé vers une page avec le choix de continuer à ses propres risques, retourner à l'écran précédent ou obtenir des informations complémentaires.

Facebook-alerte-sophos Cet enrichissement de la protection Facebook par des partenaires est annoncé en même temps que la promotion sur un Antivirus Marketplace de solutions antivirus : Microsoft Security Essentials ( la version 4.0 vient de sortir ), McAfee Internet Security 2012, Norton AntiVirus, Sophos Anti-Virus for Mac Home Edition et Trend Micro internet security for PCs and Macs.

Il s'agit de versions complètes avec pour certaines une licence valable six mois quand elles ne sont pas gratuites à vie.

Par ailleurs, les cinq éditeurs vont diffuser du contenu sur le blog sécurité de Facebook afin d'éduquer les utilisateurs à la sécurité et les aider.

Les sociétés de sécurité identifient souvent Facebook comme un vecteur grandissant des menaces. Maintenant qu'elles sont partenaires, les critiques seront-elles toujours aussi appuyées ?