
Pour cet acte et malgré l'absence d'une quelconque volonté de nuire, Mourtada avait écopé d'une lourde peine de trois ans de prison ferme suscitant l'émoi de la blogosphère qui s'était alors lancée dans une véritable croisade pour sensibiliser l'opinion publique sur cette affaire.
Libre après 43 jours d'incarcération
Difficile de dire si c'est la pression internaute qui a motivé la récente décision du roi du Maroc mais Mourtada a bénéficié le 18 mars d'une grâce royale, prononcée à l'occasion de la fête de l'Aid Mawlid Nabaoui célébrant la naissance du prophète Mahomet.
Reporters Sans Frontières se réjouit bien évidemment de cette libération mais pour l'association, le mal est peut-être déjà fait et de regretter dans un communiqué qu'elle soit due à une grâce royale et non à un verdict équitable : " Cet emprisonnement restera dans l'esprit des blogueurs marocains lorsqu'ils publieront leurs textes. "