Idéalement, elle devait permettre de créer une entité se plaçant au quatrième rang mondial des opérateurs de téléphonie mobile et un fournisseur d'accès haut débit fixe de premier plan grâce à la complémentarité de leurs activités.
Cependant, le conseil d'administration de TeliaSonera a aussitôt jugé que la trentaine de milliards de dollars évoqués pour le rachat était bien insuffisante, obligeant France Télécom à réfléchir à une nouvelle proposition, tandis que l'opérateur Telenor entrait dans le jeu en annonçant avoir également des vues sur TeliaSonera.
Même pas mal
Devant la complexité grandissante du dossier et les implications qu'elle nécessite, France Télécom choisit de renoncer à renouveler ses propositions d'offre. Dans un communiqué, le groupe indique que " faisant suite au projet de rapprochement amical annoncé le 5 juin dernier, France Télécom a décidé ce jour de ne pas soumettre d'offre ferme aux actionnaires de TeliaSonera. "
Il est évoqué un désaccord sur les paramètres financiers, mais aussi le fait que " ce projet n'est pas indispensable à la mise en oeuvre de sa stratégie. " Ce retrait satisfait les marchés et a fait progresser le titre de près de 7% à son annonce, après une série de baisses.
