Les faux avis de consommateurs sur Internet deviennent un peu trop monnaie courante au goût des internautes, mais également des associations de consommateurs et du gouvernement.
La pratique se développe tellement que cent trente-deux enquêtes ont été menées depuis le début de l'année, suite à l’annonce au mois de janvier dernier d’une surveillance de la part de la DGCCRF, à la demande du secrétaire d'État à la Consommation Frédéric Lefebvre.
De ces enquêtes, il résulte cinq procédures contentieuses, a indiqué ce mardi Frédéric Lefebvre, sans citer de noms. Ont seulement été évoquées des procédures concernant un site marchand, un site spécialisé dans les enchères pour l’achat de voyages, un site communautaire sur le tourisme, un site comparateur dans le domaine du tourisme et un site spécialisé dans la réputation en ligne, avec des faux avis rédigés par des stagiaires, voire même par les gestionnaires des sites eux-mêmes.
Qualifiée de trompeuse, cette pratique commerciale est, rappelons-le, passible de deux ans de prison et de 187 500 euros d’amende.