France Télécom n'en finit pas de se confronter aux autorités égyptiennes pour tenter de prendre le contrôle total de l'opérateur ECMS et ses 21 millions de clients. En mai, le groupe français a obtenu le droit de s'emparer de MobiNil, la holding supervisant ECMS, en récupérant les parts d'Orascom, sur la base d'une décision arbitrale.
Le groupe français, via MobiNil, possède déjà 51% du contrôle d'ECMS mais son objectif est de le détenir à 100%, de manière à le transformer en une filiale Orange égyptienne. Pour ce faire, il doit encore mettre la main sur les " minoritaires " d'ECMS, et notamment les quelque 20% de parts détenues par Orascom ( voir schéma ).
Nouveau refus de l'autorité des marchés
Pour la troisième fois, France Télécom a fait une proposition pour obtenir les 100% de contrôle et pour la troisième fois, l'autorité égyptienne des marchés s'y est opposée, refusant le prix proposé par le groupe français au motif du principe de traitement équitable de tous les actionnaires.
Si le montant proposé n'a pas été dévoilé, Orascom n'entend pas vendre ses parts à moins de 273 livres égyptiennes par action, tandis que la première offre de France Télécom se montait à 230 livres égyptiennes par action.
La prise de contrôle du marché égyptien de la téléphonie mobile, qui permettrait à France Télécom de disposer d'une base de plus de 40 millions de clients en Afrique, s'annonce donc longue et douloureuse.
Publié le
par Christian D.
Source :
Reuters
Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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