Pour le rachat d'Alice, Iliad, la maison-mère de Free, a déboursé près de 775 millions d'euros. Cette acquisition va permettre à Free de reconquérir sa deuxième place dans le marché de l'ADSL en France, et dans la grande tradition des concentrations dans ce secteur ne devrait avoir que peu de conséquences pour les abonnés de l'ex filiale de Telecom Italia. Ce ne sera pas le cas pour ses employés.

Depuis la décision prise en février par le Conseil d'administration de Telecom Italia de vendre Alice, l'inquiétude n'a cessé de monter dans les rangs des syndicats, inquiets pour le devenir de quelque 1 400 postes. Ajourd'hui, l'AFP rapporte de source syndicale qu'entre 330 et 350 postes sont sur la sellette avec 90 % de l'effectif parisien touché. Les postes concernés seraient essentiellement ceux qui font doublon, à trouver dans les services marketing, les ressources humaines notamment.

Sur le site du syndicat majoritaire de l'ex filiale de Telecom Italia, la CFDT, on peut lire qu'une rencontre a eu lieu le 4 septembre avec la nouvelle direction qui a indiqué que " les sites de Bordeaux et Marseille ne seraient pas menacés par le Plan de sauvegarde de l'emploi qui va se mettre en oeuvre en 2009, mais le site de Paris va lui, voir ses salariés diminuer drastiquement ".