Une information de Les Echos vient toutefois semer le trouble. Le quotidien économique publie une lettre envoyée par Free Infrastructure à plusieurs copropriétés qui avaient signé une convention pour des travaux de fibrage d'immeubles.
" Le délai de six mois pendant lequel les travaux peuvent être effectués étant expiré, la convention est désormais caduque. Il vous appartient donc de vous adresser à l'opérateur d'immeuble de votre choix si vous souhaitez réaliser ces travaux ", peut-on lire dans cette missive.
Ce passage fait référence aux caractéristiques d'une convention qui lie les copropriétaires et l'opérateur d'immeuble pour la fibre optique qu'il va déployer. Dans un guide pratique ( PDF ), l'ARCEP - l'autorité des télécoms - rappelle ainsi " un délai de six mois suivant la signature de la convention durant lequel les lignes en fibre optique doivent être installées dans l'immeuble ".
D'après Les Echos, " 62 % des logements signés par Free en France depuis au moins six mois n'ont pas encore été équipés ou ne le sont que partiellement. Orange, SFR ou Numericable ont un taux de non-déploiement nettement plus bas ".
C'est donc une nouvelle fois la grande nébuleuse autour de la fibre optique entre les promesses de déploiement et la réalité.
Rappelons en tout cas que Free a signé en juillet dernier un accord de cofinancement avec Orange afin de déployer des réseaux FTTH en dehors des zones très denses.