Le marché des télécoms est actuellement calme en apparence... Mais en coulisses, Free est actuellement pointé du doigt par l'État, et doit désormais justifier son retard sur le déploiement de son propre réseau.

Interrogé par la Commission des Affaires Economiques de l'Assemblée Nationale, c'est Maxime Lombardini, directeur général de Free qui a pris la parole pour expliquer la situation.

  

Selon lui, les lenteurs de déploiement du réseau ont une explication principale : les couts exorbitants de l'itinérance facturés par Orange pour la location de son réseau 3G et 2G.

Pour se laisser le temps de déployer ses propres équipements, Free a négocié un accord d'itinérance avec Orange. Un contrat qui devrait se terminer en fin d'année 2020 avec un désengagement progressif à compter de 2017.

Maxime Lombardini a ainsi indiqué : "Est-ce qu'on peut aller plus vite ? On adorerait. Qu'il n'y ait pas d'ambiguïté : le contrat d'itinérance nous coûtait tous les ans, pendant les quatre premières années, un demi-réseau national. Pour juste de la consommation."

Il ajoute par ailleurs que "C'est pour ça que la consolidation nous aurait permis une chose. C'est d'accélérer ce déploiement mobile en récupérant des sites déjà construits. La consolidation n'a pas abouti, on continue très heureux et très sereins, mais c'était le bénéfice de cette éventuelle opération" en évoquant le rachat raté de Bouygues Telecom par Orange et la récupération d'une partie des sites, boutiques et fréquences.